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Les flux financiers illicites (FFI) constituent un de?fi majeur qui ne cesse de compromettre le de?veloppement de nombreux pays du continent africain. Bien qu'il soit reconnu qu'il n'existe pas de de?finition universelle, les FFI sont de?finis comme le transfert de ressources financie?res obtenues au moyen d'activite?s ille?gales telles que la corruption, les transactions de marchandises de contrebande, les activite?s criminelles et les efforts visant a? cacher des richesses aux administrations fiscales [1]. Ils ont donc pour effet cumulatif de faciliter les mouvements transfrontaliers de fonds obtenus ille?galement [2]. Le rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites[3] de?finit les FFI comme des fonds rec?us, transfe?re?s ou utilise?s de fac?on ille?gale, provenant de trois sources principales, a? savoir : l'e?vasion fiscale par le biais d'activite?s commerciales, les activite?s criminelles et le vol par des fonctionnaires corrompus. L'e?vasion fiscale dans le domaine du commerce porte notamment sur la fausse facturation des e?changes et les prix de transfert abusifs, tandis que les activite?s criminelles concernent le trafic de drogue, la traite des e?tres humains et la contrebande.